Une information supplémentaire, j'écris aussi en ce moment un roman de type fantastique, ce qui, je pense, vous intéressera plus que mes poèmes. En voici un extrait.
Rory attendait patiemment dans l’ombre. Ses cheveux paille battaient au rythme du vent, dissimulant parfois son visage. Elle guettait sa proie, comme un chat sa souris. Son sabre la chatouillait un peu, désirant être dégainé.
Un homme élégamment vêtu sortit d’un immeuble, seul. L’assassin des ténèbres s’approcha doucement de l’imprudent et planta son arme dans son dos.
« Alors ? Tu dégustes ? Je massacre tous ceux qui veulent du mal au chouchou de mon maître. Je suis l’ange de Satan. Crève ! »
Rory retira son sabre, laissant l’homme tomber à genoux sur le sol, puis s’étaler ventre à terre. Elle se retourna, fit deux pas et s’arrêta. L'humain au sol tenta d’articuler des mots.
« Avez-vous… conscience… de qui… est réellement l’homme… que vous protégez…
- Bien sûr ! Sinon je croquerais cet insolent. Tais-toi maintenant ! N’oublis pas que tu es mort. Il te faut aller purger ta peine en Enfer. »
L’homme suffoqua quelques instants, puis rendit son dernier soupir. Hadès apparut, enveloppé de noir.
« Je viens prendre son âme.
- Sans blague ! Je pensais que tu venais déposer ses cadeaux, Père Noël ! »
Hadès posa sa main sur le corps inerte et ferma le poing. Il tira du ventre du cadavre une sorte de mouchoir blanc sale, le mit dans sa poche et disparut.
Il était plus de minuit mais il ne dormait pas. Pourtant il lui faudrait se lever tôt au matin. Il s’apprêta à ramasser des feuilles de papier par terre mais une lame blanche le prit de cours et se posa avant lui sur le paquet.
« Qui êtes-vous ?
- Ton ange gardien crétin !
- Oui, c’est une évidence. »
Le garçon regarda attentivement celle qui avait pénétré dans sa chambre. C’était une femme, blonde, qui tenait entre ses mains un sabre. Elle le regardait avec des yeux froids. Il lui semblait avoir déjà vu cette guerrière. Mais il ne pouvait ne souvenir ni où, ni quand il aurait pu la croiser. Elle s’avança vers lui tout en rangeant son arme blanche.
« Si je n’avais pas à te protéger je te tuerais.
- Pourrais-je savoir en quel honneur vous venez m’offrir votre protection ?
- Non.
- D’accord… »
Le garçon alla s’asseoir à son bureau et prit une feuille. Il y écrivit un nom et quelques mots puis tendit la feuille vers la femme.
« Serens. Etudiant. Vit seul. Je sais déjà qui tu es…
- Tu fais partie d’une organisation genre FBI ou quoi ? Ecoute, je ne te connais pas, tu rentres chez moi sans frapper en me disant que tu viens me protéger de je ne sais quoi et tu crois que je vais faire comme si de rien n’était ? Le mieux ce serait que tu retournes dans ton hospice et que tu m’oublies, ok ? »
Tout en disant cela, le jeune garçon repoussait la guerrière vers la porte de la maison. Mais cette dernière sortit son sabre et fit tomber Serens au sol.
« Je ne peux pas te tuer mais je peux t’amputer d’un bras si tu veux ! Alors ne me touche plus jamais !
- Ok, ok ! Bon… Tu as un nom ? Ou je dois t’appeler cap’taine ?
- Appelle-moi Rory. »
L’étudiant se releva et Rory rengaina son arme. Il était curieux d’en connaître davantage sur elle, et il était maintenant persuadé de la connaître. Alors il décida de l’accepter, au moins pour voir jusqu’où cela le mènerait. De plus, elle possédait un sabre et savait le manier. Serens voulut engager la conversation et dit la première chose qui lui passa par l’esprit.
« D’où vient ton nom ? Je ne l’avais encore jamais entendu.
- Et alors ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? Ecoute. Moi, la seule chose qui m’intéresse c’est accomplir les missions que me donne mon maître. Et il ne m’a jamais ordonné de faire copain-copain avec toi, alors oublie-moi. »
Rory s’assit sur le bureau de bois, les jambes croisées. Le garçon s’installa sur son lit, des tas de feuilles blanches sur le drap. Peu de temps après il s’endormit, toujours habillé.
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