-*- The Suffering Walk -*-

"Allons mademoiselle! Vous me donnez un âge trop avancé. Je ne suis pas tellement plus vieux que vous..."

"On dirait que vous vous êtes faites une idée préconçue de ma personne, comme si vous aviez lu un rapport de police me concernant... Je suis blessé."

"Pour vous rassurer sur mes intentions tout ce qu'il y a de plus nobles, je vais vous jouer un air de violon."

Requiem sorti de son étuit un violon noir comme l'ébène. Il pinca quelques cordes, l'acorda un peu puis le cala confortablement sous son menton.

Puis il entama un air mélancolique qui allait parfaitement avec l'atmosphère crépusculaire des lieux.
Un air qui évoquait la solitude et le désespoir. Le second mouvement du morceau évoquait plutôt la colère et la pluie...

Margré les apparences Requiem jouait du violon de manière sensible, il ondulait en même temps que la musique et le balet de ses doigts fins sur le manche était presque hypnotique.

"KKHZZZZZZIIIIIIIIIIIIIII !"

*RHAAA!!!* instant fugace de pur bonheur, lorsque le morceau était gaché par le pire des sons que pouvait donner ce magnifique instrument.

Maho inspira un grand coup lorsqu’elle sentit les longs ongles de Mirtune entrer dans la peau de son bras. Elle écouta les propos des deux personnes. C’est vrai qu’il avait l’air d’un prédateur sexuelle. Mahoa avait appris a toujours ce méfier des gens. Même ceux qu’on connaît bien parce qu’il peut s’avéré dangereux d’avoir une confiance aveugle envers quelqu’un. Elle resta donc sur ses gardes en écoutant ce que l’homme avait a dire. Elle détestait la façon don il l’a regardait elle et son amie. Un regard froid et comme qui dirait un peu sadique. Elle glissa sa main sur son gilet au niveau du ventre. Elle n’avait pas oublié d’emmener son fusil. Il était glissé sous son t-shirt et sous sa ceinture. Si elle devait tirer, elle n’allait pas le manquer. Elle commença a écouter l’homme jouer du violon, l’air magnifique ne lui faisait rien. Elle restait sur ses gardes prête a se défendre en cas de problèmes. La fausse note retentit et elle ne réagit pas. Même pas un sursaut, seulement un sourire sarcastique aux lèvres.

[un fusil! Tu pouvais pas trouver plus discret?^^]

Un détail (presque rien pourtant) avait échappé à la vigilence de Requiem.
La rousse avait de toutes évidence un gros tube plutôt lourd de plus de 90cm de long et d'au moins 5cm de diamètre glissé sous sa ceinture.
Si Requiem avait été encore plus pervert, il aurait pu imaginer qu'il s'agissait d'autre chose qu'un fusil... Puis elle commença à le tripoter... Décidément ces jeunes femmes étaient pleines de bonnes surprises.

"Vous savez qu'il est interdit par le règlement intérieur d'avoir une arme de guerre sur soi?"

Il rangea délicatement son violon, quitte à se prendre une balle de 45 autant sauver les meubles.
Puis il s'approcha nonchalament des deux jeunes filles avec un sourire qui se voulait rassurant... Rassurant pour un DeVanth ça voulais dire frigorifique, comme de se doucher à l'azote liquide.

"Je vous dis ça au cas où vous auriez la bonne idée de me tirer dessus... Savez vous ce qu'il arrive aux petites filles qui utilisent une arme à feu sur une personne sans défense?"

"Vous savez ce que se font les filles entre elles dans une maison de redressement?"

(Tu va voir ^ ^)

Maho recula instinctivement d’un pas lorsqu’il avança vers elle. Du même coup, elle fit reculer Mitsune avec elle. Un lampadaire était tout près juste derrière elle. Pourtant, elle n’alla pas dans le faisceaux de lumière. Elles auraient été des proies encore plus facile a cerner. La jeune étudiante sourit de nouveau de manière sarcastique en l’entendant parler du fusil qu’elle avait a la ceinture.

"Si seulement je m’occupais de respecter les règles dit-elle d’un ton sarcastique et tranchant comme une lame de rasoir. "

L’homme continua de parler en posant des questions avec un sourire a donner froid dans le dos. Pourtant, ça ne dérangea pas la rouquine. Ce n’était pas la première qu’elle se faisait menacer et elle s’avait ce défendre. En fait, les menaces n’avaient fonctionné qu’une fois et c’était il y a bien longtemps.

"Une personne sans défense?! Je plaiderais la légitime défense, en se moment, vous représentez un danger a mes yeux. En approchant, c’est encore pire."

Elle ne prit même pas la peine de répondre a l’autre question de l’homme. Elle connaissait déjà la réponse. Une de ses bonne amie y avait été et en était revenu complètement changer.

*Quel cran! Quelle audace!*

Cette fille, la rouquine. Prétendait avec un aplomb insolent qu'elle était capable de tirer sur lui alors qu'il n'avait même pas encore clairement dit ce qu'il voulait lui faire...

Il voulu la tester une dernière fois:

"Sais-tu que tirer en légitime défense est une chose, mais posséder une arme dans l'enceinte de l'établissement en est une autre? Si on retrouve un balle de ton fusil dans mon corps on fera immédiatement le rapprochement avec toi... Tu seras exclue de l'établissement et dans ton casier judiciaire il y aura toujours cet affreux doute sur la légitime défense"

"Regarde au sol, nos empruntes de pas... Cela fait un moment que nous piétinons. Je marche lentement, comment les enquêteurs pourraient croire que vous avez été surprises? Quand on tire sur quelqu'un il faut être prêt à en assumer les conséquences."

C'était un test.

Evidemment que Requiem voulait qu'elle tire. Sur lui de préférence, il détestait gacher du métal.
Il voulait savoir si la jeune fille aurait le cran d'aller jusqu'au bout de sa paranoïa. Si oui alors elle et lui étaient peut-être plus proche qu'elle ne l'aurait souhaité.
Cette pensé acheva de conférer à son sourire un aspect terrifiant.
Il jubilait intérieurement et ça tranpirait par tous les pores de sa peau.

Requiem tourna la tête en direction de la nouvelle arrivante:

"Madame le proviseur!

Quelle agréable surprise à cette heure tardive de l'après midi!... Ou devrais-je dire de ce début de soirée.

Voyez vous, ces deux demoiselles n'avaient pas l'intention de me faire du mal. Nous discution juste philosophie de la vie, de l'utilisation d'une arme... Des banalités sans intérêt.

Ne leur en voulez pas, elles se sont crues dans l'obligation de me montrer leur attirail anti-violeur."

Puis en s'adressant aux deux jeune filles:

"C'est bien mesdemoiselles, mais à l'avenir évitez les armes à feu. C'est interdit par le règlement et ça manque tellement de panache."

Puis il tourna encore la tête vers le proviseur, affichant soudainement un sourire qui découvait toutes ses dents.

Elle sortit tout de même son arme. Elle observa chaque mouvements de l’homme. Même sous sa cape, elle arrivait a voir ce qu’il faisait. Elle plaça l’arme de façons a pouvoir viser.

"Si seulement c’était une arme aussi dangereuse que vous le dite. Croyez moi, lorsque je vais tiré, je vais assumer les conséquence en riant."

Bien sure, il ne savait pas qu’elle sorte de fusil elle avait. Elle lui lança le même sourire a l’aspect terrifiant. Seulement, on aurait dit que Maho avait des petites étincelles de fureur et de joie dans les yeux. En entendant une voie derrière Requiem, elle leva le regard seulement quelque seconde au dessus de l’épaule de celui-ci. Elle écouta leurs petite conversation, quand il s’adressa de nouveau a elle, elle lui lança un sourire arrogant et garda son arme pointé sur lui.

"De panache? Si seulement j’utiliserais mon fusil, d’habitude, j’ai pas besoin de le garder devant moi, les gens comprennent. On dirait pas que vous compreniez que je ne m’en sert jamais pour faire du mal."

Elle écouta ce que la directrice avait a dire. Pas mal intéressant mais faux. Il allait s’en tirer gagnant.

"J’ai bien l’intention de le faire gagné madame. Je vais tiré."

Un sourire suivit d’un rire élimina le visage de la jeune fille. Après lui avoir fait un petit bye bye, elle tira…… Elle se plia en deux après tellement elle riait, elle avait un fusil a l’eau, l’homme en était plein

( Je me suis trop marrer a l'idée du fusil a l'eau XD)

Maho était encore plier en deux en riant. Il avait vraiment cru que c’était un vrai fusil?! Pour un tueur ou un psychopathe, il manquait un peu d’observation! L’homme avait le visage couvert d’eau, c’était trop marrant. En entendant la directrice parler d’un ton froid, elle arrêta de rire….pour recommencer de plus belle a peine 15 seconde après. Elle laissa tomber son fusil et essuya des larmes de joies qui coulait sur son visage du revers de la manche. Elle commençait a se calmer mais continuait tout de même a rire.

"J’ai l’air d’avoir peur!?"

Elle continua de rire encore un bon moment puis finit par s’arrêter, enfin! Décidément, l’homme l’avait sous estimer de faire des blagues même sous la menace d’un prédateur si on peu dire ça comme ça.

Eliane sourit chalereusement à Maho

"Non pas vraiment...^^"

Elle tenait toujours fermement la main du garcon,le froid de la main la faisait un peu frémir mais son regard glacial envers le garçon l'était plus que le froid qu'apportait la main du jeune homme. Il était très très rare qu'elle s'énerve et l'unique fois où cela était arrivé... Le sang avait couler... Eliane était plsur edoutable que l'on pouvait le croire,les jouait principalement le rôle de cascadeuse dans els films d'actions de combats et même parfois d'horreur ce qui rendait ses fins muscles plus redoutables. Elle murmura au garçon

"Si je vous reprends à faire une chose semblable à celle ci il n'y aura pas que de l'eau qui s'abbatera sur vous..."

Elle savait qu'elle ne pourrait pas se trouver partout où était le jeune homme et l'espionner était une chose qu'elle détestait faire,heureusement qu'elle s'était retrouver là car avec un fusil à eau on ne pouvait pas effrayer un homme aussi effrayant que celui ci qui ne voulait que s'approprier la joie et parfois certaines parties du corps de la personne

[pas beaucoup d'inspiration dsl pour ce post et les précédents]

Requiem recouvert d'eau ricana, ça aurait pu être pire... Le pistolet aurait pu être rempli de nuoc mam*.

"Le couteau de votre amie serait-il en plastique?"

"Je peux prendre le fusil? Comme souvenir...
Vous ne devriez plus en avoir l'usage à présent."

Il tendit un main en dehors de sa cape et saisit le jouet. Comment avait-il pu se laisser prendre au subterfuge. Peut-être qu'il avait eu trop envie que ce soit une véritable arme?
Il l'enfourna dans sa cape, entre la rapière et le crochet de boucher.

La tension était tombé depuis le premier coup de fusil... C'était excellent pour son image d'élève normal. La directrice ainsi que les autres élèves se méfieraient moins de lui à l'avenir.

"Merci pour cette leçon d'humilité mesdemoiselles."
Il pouvait le dire en toute sincérité. De plus maintenant il avait un fusil... Et tout le monde allait le regrèter au campus.
Il rit intérieurement en pensant à toutes ces personnes qui seraient aspergées de nuoc mam* par la faute de la rouquine. Il tenait là un nouveau sujet d'étude qui serait passionnant à n'en pas douter.

*Sauce de poisson fermenté à l'odeur et au goût très prononcé.

Eliane remarqua la rapière lorsque Requiem rangea le fusil. Elle n'avait pas voulut qu'il le prenne mais pour une autre raison:l'argent utilisé pour acheter le fusil c'était Maho qui l'avait donner,ceci était du vol.gardant la main de Requiem contre la sienne et le regardant toujours aussi froidement elle fixait Requiem tandis que lui la regardait.Il n'avait pas du tout comprit la leçon!
Mais elle ne savait quoi dire pour le lui rapeller,se réptéer la fairait vieille...

"Requiem,est-il encore temps pour que vous changiez de comportement?"

Elle ne se rendit pas compte qu'elle l'avait réellement dit mazis elle était loin d'être gênée d'avoir une réponse

*Je pense que j'essayerai de le faire revenir à la surface... Il ne doit pas agir ainsi sans raison*

"Madame, je ferme les yeux sur le couteau en acier 12C27, acier de fabrication suédoise spécialement fait pour les couteaux de combat reconaissable à sa couleur bleu irisé. Couteau que serre d'une manière plus que menaçante la jeune fille aux yeux bleus. En échange vous me laissez prendre le fusil en plastique."

Il sourit de toutes ses dents, entre deux gouttes d'eau qui lui dégoulinait sur le visage.

"Sinon je peux toujours porter pleinte, les avocats des DeVanth se feront une joie de faire expulser mon agresseur de l'établissement. Mais avouez que pour un pistolet à eau c'est beaucoup de problème pour rien."

Ce jouet, il le voulait et il l'aurait! Foi de DeVanth.

Les ongles d'Eliane se plantèrent dans sa main.
Requiem ressenti un vague de plaisir que seule sa soeur chérie savait lui procurer.
Avoir mal c'est savoir qui on est, savoir quelles sont ses limites. Avoir mal c'est vivre!

"Je vous suis avec plaisir dans votre bureau Madame le proviseur!"

La discussion s'annonçait intéressante. Cette femme avait du répondant et de l'autorité.

"Au revoir mesdemoiselles! Au plaisir de vous revoir. Et merci pour le jouet, j'en ferai bon usage."
Dit-il aux jeunes filles qui l'avaient menacé quelques instants auparavant. C'est curieux comme tout d'un coup il se retrouvait systématiquement du mauvais côté de l'arme...

Maho se retenait pour ne plus rire en entendant Requiem se faire ‘punir’. Un homme qui avait l’air de 20 quelques années qui se fait punir, c’est inhabituel et assez drôle. Elle arrêta aussitôt de rire lorsque l’homme lui prit son ‘arme’.

"On recommence quand tu veux une nouvel leçon ^^"

Elle lui sourit. Un sourire a battre littéralement un enfant qui le faisait. Elle se calma un peu. Elle avait adoré sa petite soirée a menacer et a ce faire menacer. Ça change de la routine ennuyante et monotone.

La jeune étudiante continua d’écouter la conversation entre l’élève et la directrice. Il parlèrent un bon moment puis avant de partir, il lui dit aurevoir.

"Au plaisir moi aussi et de rien pour le fusil."

Eliane sourit à Maho pusi traîna Requiem jusqu'a son bureau,elle avait un air glacial et le voyage se fit en silence. Mais le sourire qu'avait fait Requiem signifiait qu'il s'amusait.. Mais pour combien de temps?

-->bureau du directeur

Maho se leva pour aller la voir près de l'arbre. Elle ne l'avait pas trouver si horrible que ça. En fait, elle voulait le voir de nouveau. Une folle? Peu être... Elle le trouvait énigmatique et il était d'ôter d'une très grande intelligence enfin bref. Elle alla voir Mitsune et la prit dans ses bras. Elle passa sa main sur les cheveux de la pauvre fille en la rassurant. Elle s'assit avec Mitsune et mit la tête de la jeune fille sur son épaule pour la laisser pleurer tout ce qu'elle avait a pleuré. Elle passait sa main dans le dos de l'élève pour la réconforter.

" Ca va aller"

Maho endura la douleur causer par la haine de Mitsune. Elle allait l’endurer jusqu'au bout et jusqu'au sang s'il fallait mais elle n'allait pas la laisser tomber. Elle l’écouta en continuant de la serrer contre elle et de passé sa main dans son dos. Comment s'avait-elle pour le Pérou? Peut-être était-ce qu'une simple hypothèse que la jeune fille lancé ou alors, elle en s'avait plus que ce qu'elle voulait dire. Peut importe, les questions allaient être plus tard. Maho continua de la rassurer et lorsqu'elle eu finit de parler, elle se mit a chanter. Une chansons douce avec un voix apaisante.

Would you know my name
If I saw you in heaven
Will it be the same
If I saw you in heaven
I must be strong, and carry on
Cause I know I don't belong
Here in heaven

Would you hold my hand
If I saw you in heaven
Would you help me stand
If I saw you in heaven
I'll find my way, through night and day
Cause I know I just can't stay
Here in heaven

Time can bring you down
Time can bend your knee
Time can break your heart
Have you begging please
Begging please ...